vélo couchée avec remorque
Le temps que je passe en Ecotopia Biketour restent comme un tat des aventures tres denses dans ma tete. J’ai du mal a en sortir des expierences specifiques, quest qui vaut la peine de raconter et quoi non? quelle des milles histroires choisir?
soir de deluge
ptet celle-ci: on arrive apres une journee de decentes et montees le long des falaises asturiennes sur une pre pas loin de la mer. Une reunion est prevue, finallement, quand les gens se sont rassemblees, on fait un tour de paroles, quelqu’un dit: „je vois pas comment on va faire quand cette tempete geante arrive…“ en pointant sur des tats noires des nuages qui etait en train de grandir a l’horizon. olala! c’etait deja si compliquee de arriver ici toutes ensemble et on avait plein des points sur l’agenda. la discussion part, quelques propositions de aller dans la foret ou de se rassembler sous des baches sont vite abandonnes. on s’en fou! et on discute de je sais plus quoi, comment organiser la bouffe ou la route quand le vent augmente et des premiers gouts tombent. Bon on reste la encore, c’est pas si grave, bon quelques gentes vont chercher leurs impermeables ou mettre des choses a l’abri, bon en fait non, ca sert a rien, cachons-nous sous la grande bache, et bon en fait meme ca n’aide pas beacoup vu que la plui arrive quasiment horitsontallement… moi je suis deja completement trompee parce qu’lle ma fallu faire caca au mauvais moment. je me mets a poile, profite de la douche, ca ne change rien, des gentes crient et courent partout. L’equipe cuisine a toujours tenue jusqu’au moment, des gens tiennent une bache pour proteger les poiles et les chefes de la pluie. „‚Y a plus de bois pour nourrir la rocketstove!“ Un trupeau de motivees part sous une bache en direction de la foret. Vraiment. Moi je prends le relai de tenir la bache, on se prend des fois des cascades quand une autre personne bouge et une poche d’eau se vide… On se regarde, en s’eclate en fou rires d’absurdite de la situation. Des autres essaient de tendre la bache aux… bon y a rien du tout, un mur en cailloux, des ronces, des chemins de terres transformees en courant d’eau. Avec des branches que l’equipe de recup-bois a ramenee, on y arrive finallement plus ou moins. Eh ben, non. Avec un grand coup de vent, tout s’effondre, des gentes se remettent a tenir. moi j’ai tellement froide, je m’enfuis au camping-area. je entends une guitare et des voix qui chantent d’une tente qui me semble trop petit pour encore rentrer. aussi une autre tente tres grande me semble d’herberger pas mal du monde, les voix me font signe que je puisse rentrer – aussi tout nue? – oui pas de souci, on a des vetements secs pour toi! j’enleve du coup mon calzon trompee qui me reste et rentre dedans. Je pense qu’on etait a 8 un moment, au moins ‚lle faisait bien chaude. Dehors les donors explosent, le vent emporte des tentes, nous pouvons entendre loin la musique de l’autre tente. On est bien la quand meme! Et un moment, la chose improbable arrive. La crie habituelle „foooood is ready“ Elles ont vraiment tenue tout ce temps a cuire des legumes et du riz avec du bois mouillee sous la tempete. Puis l’assiette est livree a la tente, nous ne pouvons pas croire nos yeux, ni nos langues qui goutent, on dirait le mellieur plat du monde, du riz semi cuite avec une sauce de tout les legumes de recup de la journee. on s’est deja arrangees a dormir au ventre vide mais en voyant et sentant la bouffe ‚lle nous est tellement venue une gros apetite. Plusieurs fois, une assiette vide etait echange contre une nouvelle pleine. MERCI!
cuisiner et discuter
Notre prochain arret etait „ORO NO“ un mouvement protestant contre le projet d’une mine d’or. Tout etait un peu chaotic, l’endroit qui etait prevu pour nous etait plustot petit, on c’etait pas tres clair qui est responsable du lieu. En fait on etait dans le jardin de quelqu’un. Et sa maison est sur le terrain ou la mine devrait etre. Une fois que l’attente a un lieu magnifique collective a été relativé, on a passer un très bon temps à cet endroit. Des sessions de théàtre impro ont eu lieu, un atelier de facilitation des reunions, pareil que d’autres ateliers diverses. Nous avons pu gerer notre chaos un peu. Encore plein de gens sont arrivées, on a depassé la quarentaine! Le welcome team a bossé à fond pour acceullir les nouvelles. Le hôte nous à expliqué l’histroire de la lutte contre la mine et nous avons fait une gros ballade sur le terrain (on peut voir même les traces dont les romaines ont extrait l’or) en finissant en baignade après decente aventureuse des falaises. Le lendemain nous sommes allées toutes ensemble pour visiter une ecole pour des gentes atypiques avec jardin collaboratif enorme à côté. C’etait bien impressionant de voir la caravane de 40 cyclistes occuper la route dans la foret. Et puis, c’etait l’heure de la action dans la rue de la petit ville. Encore toutes ensemble, nous sommes pedalées à travers le coeur du village ou le marché avait lieu et qui du coup etait déjà blindé. En criant „Non a la mina! Si a la vida“ nous avons pu interrompre la vie quotidienne. Au port, à côté tout les cafés sur la place, le theatre impro avait lieu une deuxime fois. Une grande peinture collaborative etait fait et avec les enfants on ecrivait „ORO NO“ sur le sol avec des briques. Je croyait pas que notre groupe etait capable de s’organiser comme ca. La force d’etre ensemble en luttant pour une bonne chose etait une forte sensation.
recherche de trou dans la chambrère, infiniment… Mais elle tient quand meme pas l’air!!
Toujours après quelque jours nous nous remettons en route, forcement. C’est aussi ça, cette independance qui fait une ambienance special. On visite des lieux, rencontre des gentes mais après on va tout le monde continuer notre chemin. Nous sommes comme un trupeau en roux qui decouvre une vie differente. Chaqu’une decouvre des modes de vie inconnues et improbables des autres et se decouvre aussi soit meme. Comment agis-je dans le groupe, quelles sont mes besoins, comment je peux faire en sorte que je laisse la place aux autres tout en même temps de prendre l’initiative et faire avancer les choses?
un autre dessin en pedalant. Coloré après à l’aquarell
Une componente très importante est que toutes les participantes sont libre de rouler dans leur rythme à elleux. La route est expliqué en dessin et liste de villages à passer et puis marqué avec des fleches par les eclaireuses. Si tu as envie de passer ta journée seule dans la nature, tu peux autant bien le faire que de pedaler en binome ou petit groupe. Et souvent ça change pendant la journée aussi. On se rencontre en faisant la pause, la recup ou pour depanner des pneux creuvés. Et on va ptet rejoindre les gentes qui ont trouvé des abres fruitiers pour faire une recolte ou continuer parce qu’on a quand meme envie d’arriver un moment.
camping sauvage dans les champs de mais
Un moment on se retrouve tout dans le dernier village qui etait ecrit sur le papier le matin. Les eclaireuses ont beaucoup du mal a trouver un endroit dans le coin… Nous sommes une bonne quarantaine à ce moment! Moi, je suis dans le equipe „wet food“ ce qui veut dire que je dois trouver des legumes et fruits pour tout le monde. Ou aussi autre chose que les poubelles offrent. Le recup est pas si reussi, du coup on va acheter quelques trucs. Et puis la bonne nouvelle: les „scouts“ ont trouvé le site pour ce soir! Tout le monde decolle, la caravane un peu schlag traverse le petit ruelles de Lluarca et se disperse à la monté. Moi j’ai du mal à tirer la remorque avec les legumes… Mais bon, comme tout les collines, aussi celle-ci finit un moment, on tourne sur des chemins de terre et arrivent sur un bout d’herbe coupé entouré par des champs de mais. La vie est déjà en train de se déplier, une personne decharge la remorque cuisine, les marmites et les rocketstoves, un equipe est parti pour chercher de l’eau, des autres se sont mises à chanter. Et du bois pour nourrir le feu? Y a rien du tout ici à part des monocultures de mais. Des gentes partent en velo+remorque vide pour en trouver. Des tentes poussent sur le champs, on discute qui dort avec qui pour celleux qui en ont pas ou celleux qui sont trop parresseuses pour les monter. La mer se voit de loin et le soleil se rapproche de plonger dedans. Les legumes se font decouper, et apparament les équipes ont eu du succès, la fumé sort du rocketstove, l’eau commence à chauffer. Ce soir, y aura des pâtes. Un défi particulierment dur d’en faire sur Ecotopia. D’habitude elles sont trop cuit à l’exterieur et pas assez à l’interieur… Mais bon des fois ça marche aussi. Elle commence à faire nuit. Des participantes qui nous ont rejoint aujourd’hui ont une enceinte puisannte qui cree une disco spontaine. Et voilà, food is ready, les cuisiners ont eu la patience de mettre les pâtes que au moment quand l’eau a vraiment boulli et les ont sorti en bon moment. Le rocketstove est transformé en brasero et on cuit des petit pains de pâte à pizza dedans. Interessant! Une nouvelle invention tout les jours! Je trouvait ça vraiment exeptionelle ce soir comment nous sommes capable de monter un endroit de vie et de nourrir 40 cyclistes bien affamé à partir de rien juste avec ce qu’on apporte avec nos vélos!
le moulin transformé en maison collectif à gauche, petit maison à droite en pierre à reçu 2 etages en plus en terre_paille
Le dernier projet que nous avons visité s’appelle Moinho. C’est un ancien moulin, comme y en a plein en Portugal. Quelques gentes qui y habitent ont aussi participé au tour. Et aussi aux tours y a 10 ans. Qui ont alors déjà bien fait des expirences au fil des années. L’endroit, pas loin de Porto, etait magnifique. Ca se voit bien que quelques ans d’effort ont été mise dans le lieu. Des jardins qui debordent des fruits, des batiments bien renovées, elle en reste une ruine à faire. Une journée nous avons fait un grand repas de pizza avec plusieurs sortes de fromages vegan differents. Dans la boulangerie, où ça a eu lieu, les gentes dansaient en train de mettre les garnitures, des cris de joie à chaque fois qu’une pizza sortait du four. C’etait vraiment la gros teuf! Comment c’est bien de le faire en plein journée une fois! Puis ça s’est calmé, tout le monde faisait la sieste.
Pour moi, c’etait un peu les derniers moments du Biketour. Je partais après ce projet. J’avais déjà reussi à envoyer mon vélo en France avec une autre participante qui partait quelques jours avant. Du coup, j’ai recuperé le vélo d’une autre personne qui elle partait aussi. Ce vélo etait sensé d’arriver à Moinho en tout façon. Je mettais vite fait une cagette en plastique qui remplaçait la saccoche qui est parti avec mon vélo. Pour un dernier bout jusqu’à la maison de encore une autre personne qui allait m’ammener en Espagne en voiture, elle m’a fallu encore une autre bicyclette. Dans le tat des velos j’ai pu trouver un, pneus morts, chaine rouillé, mais en fait sous la premier impression horrible elle parait y avoir un vélo assez solide pour faire ces derniers 60 km. Bon il n’avait pas de porta bagage, mais ça aussi, ça se trouve dans le tat. Après l’avoir mise+cagette qui a déjà bien marché une fois et la reparation des pneus, j’etais prète à y partir.
Au revoir, à une prochaine!
Je me disais, après 3 ans bien impliquée dans l’orga, je vais laisser la place pour autres. Et aussi pour des autres choses dans ma vie!!
plus des choses sur mon blog a moi: https://lukasseite.wordpress.com/tag/reise/